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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/207

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PALMIRA.

mettra. Celui-ci voulut se retirer ; on le retint absolument.

La comtesse lut très-froidement ces lettres, puis les remit à miladi, qui s’écria après les avoir parcourues avec un ton fort alarmé : Mon Dieu ! votre procès court risque d’être perdu si vous ne retournez promptement en France.

Je ne partirai cependant pas, reprit la comtesse d’une manière grave et assurée. — Mais, ma chère, il s’agit de votre fortune. — Oui, grace au ciel ! ce n’est que de cela. — En vérité, vous extravaguez. — Oh ! madame, répliqua-t-elle en lançant vers le ciel le plus expressif des regards, je ne quitterai pas l’Angleterre. Est-ce le crédit que je peux avoir à