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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/225

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PALMIRA.

sourire, l’enveloppe de tous les parfums de l’Asie, la force d’en recevoir les riches et rares productions ; mais elle le méprise.

Enfin, voyant qu’il ne pouvait réussir dans sa recherche, et voulant absolument être éclairé, il dit tout bas à madame de Belmont : Est-il ici ? Madame de Belmont le comprend très-bien, et répond avec vivacité, non, non, sir Abel, gardez-vous de le croire. La manière dont elle s’en défendait n’était guère persuasive. Ah ! si Abel eût été Français… mais il était réellement modeste, et il ne sut rien interpréter.

D’après l’espèce de rapprochement qui venait de se faire entre lui et la comtesse, il se persuada ne