Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/226

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
220
PALMIRA.

pouvoir, sans manquer d’égards, se dispenser d’aller quelquefois chez elle ; et, afin d’éviter que quelques rapports ne parvinssent à Simplicia, il avait soin de s’y rendre à des heures où il y avait peu de monde. Dans ses premières visites, il fut reçu avec bonté et intérêt ; dans les suivantes, il crut remarquer beaucoup de froideur. À peine lui parlait-elle quand ils étaient seuls.

On peut supporter les caprices d’une maîtresse, d’une amie, se disait Abel, mais de madame de Belmont, d’une étrangère, n’est-ce pas l’assurance que je lui déplais mortellement ? Cessons donc d’y retourner, et que cette dernière volonté résiste au moment d’amabilité, d’épanche-