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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/23

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PALMIRA.

cousine ; et, en disant adieu à Louise et à Roger, il les remercia encore de leur conduite envers Palmira, en promettant que le ciel et Mircour les récompenseraient de leur hospitalité. Il monta à cheval, et partit au grand galop.

Palmira ne fut pas sans inquiétude le reste de la soirée, et fut obligée d’entendre tous les détails que voulut absolument lui faire Louise, de ces accès de mélancolie où elle avait vu M. de Mircour plongé. En ayant connu la cause, elle croyait intéresser et charmer miss Harville par de tels récits ; mais elle ne put réussir qu’à faire naître de douloureuses comparaisons. Ah ! pensa-t-elle, Abel ne m’aimera jamais ainsi, j’en suis bien certaine.