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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/22

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PALMIRA.

que nuance, même adoucie, du caractère de madame de Mircour, n’était-ce pas s’exposer, en réclamant son appui, à de cruelles mortifications ? Charles répéta qu’elle avait entièrement désapprouvé la conduite de sa mère, et qu’elle en serait convaincue par l’affectueuse réception qu’elle lui ferait.

Palmira consentit enfin d’être présentée à sa tante ; mais elle voulut qu’on la prévînt auparavant. Charles pensa de même ; et, enchanté qu’elle agréât une protection qu’il lui procurait, il lui dit qu’il allait partir tout de suite pour le château d’Angecour, et qu’il osait assurer qu’il reviendrait le lendemain matin avec madame de Saint-Pollin. Il baisa la main de sa