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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/26

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PALMIRA.

embrassa dix fois sa nièce, en répétant : Qu’elle est belle et intéressante ! Je vous remercie, Charles, de me l’avoir fait connaître. Ah ! c’est toute l’image de mon pauvre frère ! Voilà bien ses superbes yeux noirs, son air noble.

Ah ! madame ! interrompit Palmira, qu’il est flatteur pour moi de recevoir un si doux accueil ! — N’y avez-vous pas des droits, ma chère enfant ? N’êtes-vous pas de notre sang, la fille de notre bien aimé Saint-Ange ? car je ne mets nulle distinction entre les enfans de la nature et ceux de la loi.

Charles, qui savait que ces distinctions-là, de quelque manière qu’on pût les présenter, blessaient toujours Pal-