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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/27

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PALMIRA.

mira, prit ces deux dames sous le bras. Ils entrèrent tous dans la maison. Madame de Saint-Pollin s’assit près de sa nièce, tenant affectueusement sa main, et lui disant : Charles m’a appris que vous comptiez vous retirer dans un couvent ; mais, avant tout, je veux vous posséder chez moi. Ah ! madame ! cela me rendrait trop heureuse ! cependant j’ignore si ce sera possible. Vous connaissez toute la haine que me porte madame de Mircour ; elle redoublerait sans doute, me sachant si près d’elle.

Elle l’ignorera, interrompit madame de Saint-Pollin. Ma sœur ne daigne pas avoir la moindre communication avec le petit coin de terre que nous habitons ; jouissant de tous les