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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/33

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PALMIRA.

Bientôt on fit appercevoir à miss Harville les hautes tourelles du château d’Angecour. Son antiquité, sa massive structure, lui donnaient dans l’éloignement un aspect assez imposant ; mais, de près, Palmira fut assez surprise de ne remarquer que des bâtimens délabrés, sans apparence de parc ni de jardin. Tout était consacré à l’utilité. On avait abattu, depuis bien long-temps, les avenues de marroniers, et on leur avait substitué deux rangées de pommiers. Ce fut là que l’on mit pied à terre, et que l’on rencontra mademoiselle Hortense, tenant un petit parasol de tafetas vert sur sa tête, et attendant les voyageurs. On fit embrasser les deux cousines. Palmira déploya toutes ses