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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/32

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PALMIRA.

cabane de Louise et Roger ; et, si notre bonheur vous y ramenait encore, croyez que vous y trouverez toujours le même zèle, un profond respect, et, si nous l’osons dire, la plus vive tendresse. Palmira, émue, leur promit un éternel souvenir, et une visite avant de quitter la Normandie.

Pendant la route, madame de Saint-Pollin eut mille attentions pour sa nièce, et la prévint qu’on allait lui présenter sa cousine. Mon Hortense n’est pas belle comme vous, lui dit-elle, mais, au fond c’est une excellente fille. Qui doit être bien bonne, bien aimable, si elle vous ressemble, répartit Palmira. Charles lança un regard significatif, propre à faire comprendre qu’il n’en était rien.