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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/35

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PALMIRA.

nullement avantageuse, la fraîcheur de ses dix-huit ans ne rachetait pas des traits mal assortis, un teint excessivement brun, et une tournure désagréable ; ses manières n’avaient pas plus de charmes, elles annonçaient la sécheresse de son esprit. Fière de sa noblesse, elle n’avait rien de l’aimable urbanité de sa mère. Mademoiselle Hortense était donc une triste compagne pour celle qui avait passé sa vie avec la charmante ladi Sunderland.

En entrant dans un vaste salon, meublé plus que simplement, Palmira reconnut le portrait de son père, et tout le temps qu’elle passa à Angecour, elle ne manqua jamais de se placer en face de lui.