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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/36

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PALMIRA.

Ce premier jour se passa d’une manière paisible, même assez agréable, quoique miss Harville souffrît un peu de voir M. de Mircour installé près d’elle, et de n’oser s’en plaindre, s’appercevant bien que madame de Saint-Pollin, avait plus d’un motif pour aimer son neveu.

On donna à miss Harville la chambre d’honneur ; mais il n’y avait pas de volets : les jalousies étaient à moitié cassées, et l’éclat du grand jour la fit lever d’assez bonne heure. Elle ouvrit ses croisées, et contempla avec plaisir le paysage qui l’entourait. De riantes prairies, des ruisseaux limpides, une quantité considérable d’arbres fruitiers, l’embellissaient. Elle pensait que c’était sûrement dans ces