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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/37

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PALMIRA.

lieux que son père eût conduit sa noble et jeune épouse, si le sort eût permis à Élisa d’accomplir son projet. Hélas ! disait-elle, s’il en avait été ainsi, ma naissance n’eût pas été empreinte d’une tache désespérante ; sans connaître l’opulence et la grandeur, j’aurais vécu ici, et ma destinée eût été heureuse. Quelle différence ! Ô Mortymer ! votre main cruelle frappa plus d’une génération.

Madame de Saint-Pollin vint la distraire de ses réflexions, en l’assurant que son sommeil avait été plus doux que de coutume, reposant près de la fille de son cher Saint-Ange. Palmira l’embrassa, puis elles descendirent. Mademoiselle Hortense commença par les gronder de s’être fait