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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/39

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PALMIRA.

de venir avec elle et sa fille. Charles fut au moment de leur répondre que sa divinité, à lui, était là ; néanmoins, rempli d’égards et de complaisance pour sa tante, il ne la refusa pas. À peine furent-ils hors du salon, qu’Hortense, observa avec une sorte d’humeur, qu’il était bien fâcheux d’avoir des affinités avec une hérétique.

Fût-elle mahométane, reprit Charles, elle est l’ouvrage le plus parfait d’un Dieu, qui méconnaît, j’en suis sûr, les distinctions que fait là l’orthodoxe Hortense. Ô belle et angélique Palmira ! ajouta-t-il, tu porteras bonheur à celui qui t’aimera et protégera ; et puisse le malheur écraser l’être qui refuserait tendresse et appui