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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/40

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PALMIRA.

à ta jeunesse, à tes vertus ! Hortense était bien tentée de faire une réponse désagréable à son cousin.

Palmira n’avait pas fait la même impression sur elle que sur sa mère ; l’éclat de sa supériorité l’avait offusquée ; et, dévote plus encore qu’envieuse, elle était ravie de trouver un prétexte dans la différence de religion pour lui refuser son estime : si elle avait connu son défaut de légitimité, cela aurait été encore pire, mais madame de Saint-Pollin avait eu la prudence de le lui taire. Cette dernière prit à peine garde à l’altercation de sa fille et de Charles, étant habituée à la mauvaise humeur de l’une, et à la vivacité exaltée de l’autre.

Mais laissons pendant quelque