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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/43

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PALMIRA.

par Simplicia et son père d’une coupable intelligence avec sir Abel. Simplicia sur-tout, connaissait si bien l’élévation de son cœur, les bizarreries de son esprit, qu’elle la devina parfaitement, en assurant milord Sunderland que Palmira avait cru se punir de son tort involontaire, en se condamnant à une retraite impénétrable. Ils gémissaient ensemble d’une délicatesse si mal-entendue, et espéraient toujours qu’elle reviendrait quelque jour près d’eux, se promettaient de la recevoir alors avec autant de joie que de tendresse.

Milord Sunderland, vivement pressé par sa fille, n’attendait qu’une occasion pour prévenir milord Alvimar de l’impossibilité d’exécuter leur