Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/44

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
38
PALMIRA.

projet de mariage entre leur deux enfans. Voici comme cette occasion se présenta. Peu de temps après l’arrivée d’Abel en Espagne, son père reçut la lettre suivante de l’ambassadeur :

« Comment vous remercier, mon cher lord, de l’inestimable présent que vous nous avez fait pour cet hiver, en nous envoyant sir Abel. Vous concevez le plaisir avec lequel j’ai revu le fils de mon ancien ami, et combien de fois Arthur a embrassé le frère de ladi Mathilde !

« Je l’ai présenté à la cour ; il a parfaitement réussi, ainsi que dans nos cercles. Je ne connais pas de jeune homme plus fait que lui pour plaire généralement. Cependant,