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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/50

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PALMIRA.

Arthur D… N’espérez pas, lui manda-t-il, de retrouver mon affection, avant l’époque où le duc de Sunderland et sa fille vous auront pardonné. Si cela n’arrivait pas, je vous verrai toujours avec ce sentiment pénible, que nous donne celui qui a détruit par sa faute, nos plus flatteuses espérances.

Ladi Simplicia devenait chaque jour plus aimable et plus jolie. Sa grande fortune, sa haute naissance, étaient les moindres de ses avantages. Sa raison s’était promptement mûrie par l’espèce d’expérience qui naît, dans un jeune cœur, d’un premier sentiment d’amour et de chagrin. Généralement on l’aimait autant