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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/52

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PALMIRA.

du prince, il assurerait son malheur. Ce bon père n’insista pas ; mais les autres personnages de sa famille firent beaucoup de représentations. Elles n’eurent pas le moindre succès.

Mathilde communiqua à son frère les détails de la conduite de son amie. Par une bizarrerie assez inexplicable, Abel ne fut pas fâché de voir Simplicia rejeter les hommages qui lui étaient offerts. Quelquefois il aurait voulu qu’un même serment liant Palmira, Simplicia et lui, ne permît à aucun des trois de former d’engagemens. Il se livrait ainsi à mille romantiques idées. Arthur employait alternativement pour les combattre, la sévère raison ou bien celle d’un piquant badinage.