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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/53

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PALMIRA.

Abel attachait beaucoup d’importance à tout ce qui émanait de son sage ami. Ensuite son excellente éducation le portait à considérer les droits d’un père dans toute leur étendue, et c’était là le puissant moyen contre son amour pour miss Harville. Néanmoins, lorsqu’il songeait qu’elle était fugitive, malheureuse, probablement à cause de lui, il s’écriait : Ô Palmira ! nul jour de félicité ne luira désormais pour moi.

L’hiver s’écoula dans de pareilles anxiétés ; mais il vit approcher avec plaisir le printemps, époque de son retour et celui de milord D… en Angleterre. C’est une erreur, mon cher Arthur, lui disait-il, de