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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/56

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PALMIRA.

liter l’entrée de l’abbaye dont elles avaient déjà parlé ensemble. Tout en causant sur ce sujet, madame de Saint-Pollin lui demanda si elle n’était pas sensible aux sentimens passionnés de Charles, agréable, bon, excellent jeune homme, un peu trop vif peut-être, mais qu’un amour heureux calmerait infailliblement. Palmira protesta d’un attachement pur et sincère pour son cousin, en se défendant cependant de répondre à ses vues. Sa tante en fut vraiment fâchée. Elle eût voulu voir le bonheur de deux êtres si chers à son cœur, assurés l’un par l’autre. Elle pensa aussi qu’une lettre de recommandation n’était pas assez pour sa nièce ; elle promit donc qu’elle l’ac-