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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/57

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PALMIRA.

compagnerait, et profiterait de cette occasion pour s’occuper de plusieurs affaires qu’elle avait à Paris.

Palmira la remercia de cet excès de bonté et de complaisance, et la pria d’interposer son autorité pour empêcher M. de Mircour de les suivre. Que de prudence et de réserve, mon enfant ! puisse le pauvre Charles, qu’elles rendent si malheureux n’être jamais vengé par l’ingratitude d’un mortel, assez aimable d’ailleurs pour adoucir la fière et insensible Palmira !

Je ne suis point insensible, reprit celle-ci ; j’en appelle à ma tendre reconnaissance pour vous, ma tante ; à la force des souvenirs que m’arrachent les objets de mes affections,