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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/59

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PALMIRA.

belle cousine s’occupe des préparatifs de son voyage. — Hortense, ne plaisantez-vous pas ? — Je ne plaisante jamais, moi. — Elle nous quitte ! ô Dieu ! Dieu ! — Vous avez bien dû vous y attendre. Ma mère n’a pas pensé pouvoir la garder toujours. — Elle l’a desiré du moins. — Cela pourrait être ; ma mère s’attache à tout le monde. — Tout le monde. Quelle expression ! en parlant d’un être unique. En vérité, Hortense, je vous avais jugé bonne fille ; mais… — Vraiment, depuis que miss Harville est ici, je n’éprouve que des désagrémens. — Vous êtes si peu aimable pour elle. — Ne suis-je pas dans mon pays, dans mon château ? Je crois bien que