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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/58

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PALMIRA.

qui n’existent plus ou qui vivent loin de moi. Ses paupières se mouillèrent. Madame de Saint-Pollin l’embrassa, en avouant que sa faiblesse pour Charles lui faisait quelquefois blâmer une conduite, qu’en y réfléchissant mieux elle devait approuver. Je l’avoue, ma chère, ajouta-t-elle, nos cœurs peuvent être également bons, mais votre jolie tête est meilleure que la mienne.

Le jour du départ fut enfin fixé à la fin de la semaine. Le même soir où il avait été décidé, Charles, absent depuis deux jours, revint à Angecour ; il trouva Hortense seule, travaillant à son métier de tapisserie. Où donc est-elle, ma belle cousine ? demanda-t-il d’abord. — Votre