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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/69

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PALMIRA.

n’était pas de rang distingué où elle n’eût été dignement placée.

Sa noble compagne était destinée au fils du duc de E… qui voyageait depuis quelques années. L’époque de son retour étant arrivé, son père le présenta à mademoiselle de Linanges ; mais Armandine était là, et il ne sut voir qu’elle. Son premier regard inspira une passion violente, qui malheureusement fut sympathique, puisque Armandine, oubliant l’obstacle de sa naissance, ses obligations sacrées envers sa bienfaitrice, promit amour pour amour.

On parlait déjà de la prochaine célébration du mariage du comte et de mademoiselle de Linanges ; mais le premier, ayant eu quelque entre-