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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/73

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PALMIRA.

serait oubliée, même inconnue si on l’exigeait ; mais qu’il se chargeait d’avoir pour elle tous les procédés que l’humanité réclamait en sa faveur.

Le cœur des ennemis d’Armandine s’appitoya enfin par l’excès de ses maux ; on lui assigna une pension considérable ; et on la confia à son unique protecteur. Après être arrivée ici, son immobilité dura près de quatre mois encore : ce temps écoulé, le caractère de sa folie changea sans parler davantage. Mais elle errait sans cesse dans les jardins, dans les vallées, gravissait les rochers, courait le long du rivage, en ayant toujours l’air de chercher un objet qui occupait constamment sa pensée.

Comme elle inspirait un profond