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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/86

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CHAPITRE XXIX.




Palmira s’arracha enfin de ce triste séjour, et regagna le rivage, où l’attendait madame de Saint-Pollin, qui s’attendrit encore en voyant la profonde émotion de sa nièce, et en écoutant les expressions vives et touchantes dictées par le sentiment que la comtesse devait inspirer à toutes les ames sensibles.

On reprit le chemin de la maison de Louise. Pour répondre aux soins empressés des bonnes gens qui la recevaient, Palmira s’efforça de vaincre sa mélancolie, et le dîner se passa assez agréablement. Il n’était pas