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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/87

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PALMIRA.

tard encore. On parla de faire une nouvelle promenade avant le départ. Charles proposa d’aller au château voisin. Miss Harville déclara qu’elle ne pouvait se déterminer à visiter les propriétés de madame de Mircour ; mais madame de Saint-Pollin l’assura, ainsi que Charles, que cette dame conservait à peine l’idée de celle-là, et n’était même pas connue des régisseurs de cette terre ; que Palmira pouvait donc y paraître sans le moindre inconvénient. Elle céda, non sans répugnance.

Bientôt l’on fut dans les avenues du grand manoir, qui n’offrait rien de curieux dans l’intérieur, mais les superbes marroniers qui l’entouraient formaient un assez bel effet.