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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/88

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PALMIRA.

Palmira se reposa sur un siége de gazon, à l’ombrage d’un de ces arbres, remarquable, même parmi les autres.

Vous avez été émue, dit Charles, tout bas à miss Harville, dans le bosquet d’Armandine ; cette enceinte-ci n’a pas reçu de moins douloureux soupirs ! Oh ! Palmira ! y serez-vous insensible, parce que c’est vous qui en êtes l’objet ! À de pareils discours, Palmira se taisait toujours, ou se fâchait. Cette fois, elle prit le parti de ne pas entendre.

Ces dames, se trouvant fatiguées de leurs différentes courses, se préparèrent à partir. Palmira devait quitter cette contrée dans trois jours. Ses adieux à Louise et Roger furent