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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/91

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PALMIRA.

cents louis en or. M. de Mircour, dit Palmira, en posant le porte-feuille et le sac sur une table, il est impossible que la vente des objets que je vous ai confiés soit montée à une somme si considérable. — Je vous jure que vous n’aviez pas d’idée de leur valeur, que la boîte, entre autres, jugée simplement par vous un bijou de fantaisie, est d’un prix inappréciable. Le frère de mon père, célèbre antiquaire, m’en eût donné le double, j’en suis sûr, si je le lui eusse demandé. Madame de Saint-Pollin appuya fortement ce qu’il venait d’avancer, et Palmira fut obligée de les croire.

Le lendemain matin, à six heures, elle était déjà toute prête dans le salon, attendant sa compagne de voyage.