Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/92

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
86
PALMIRA.

Charles parut d’abord ; son air pâle, abattu, toucha plus sa cousine que son exaltation ordinaire. Sachez-moi gré, lui dit-il, de la pénible déférence qui m’empêche de vous suivre ; mais ne pensez point, Palmira, à m’exiler ainsi pour long-temps. — Je révoquerai un jour cette sentence, en vous voyant uni à une femme digne de vous ; alors je me confierai à votre pure amitié, et votre protection me sera infiniment précieuse. — Quels froids rapports, quand il pourrait en exister de si intimes, de si doux ! — Et quand la raison ne s’y opposerait pas, oubliez-vous l’opposition que votre famille pourrait y mettre ? — Non, non, le grand obstacle est votre indifférence, votre aversion