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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/12

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PALMIRA.

la protection des Sunderland ; mais revenir à eux dans sa misère, dans un tel abandon, blessait sa fierté. Ensuite, revoir Abel, le revoir sans doute époux de Simplicia, ou d’une autre… Non, non.

Le soir la trouva plongée dans ses anxiétés. L’obscurité semblait donner encore une teinte plus sombre à ses craintes de l’avenir, même à ses réflexions sur le passé. Sa tête était presque égarée. Ô ma mère ! dit-elle en pressant contre son cœur le médaillon renfermant son image, je t’invoque ; viens au secours de ta malheureuse fille, ombre chérie ! Tout-à-coup, croyant la voir à ses côtés, elle jette un cri, et tombe presque évanouie dans des