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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/124

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PALMIRA.

ce bon vieillard serra sa fille unique dans ces bras. Ma chère Paula, me dit-il, je n’ai à t’offrir qu’une existence rustique, et tu as connu un sort plus doux, plus agréable. Sa figure vénérable, ses cheveux blancs, ses caresses, m’émurent jusqu’au fond du cœur, et je l’assurai que je me trouverais toujours heureuse près de lui. Effectivement, en revenant au village, cette vie champêtre, animée, l’aisance que je trouvais dans la ferme, la bonté de mon père, me rendirent bientôt ma gaieté naturelle, que la perte de ma bienfaitrice avait altérée…

Avec la meilleure volonté du monde, j’étais d’une mal-adresse sans exemple à tous les travaux auxquels