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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/129

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PALMIRA.

finit par me déclarer positivement que, si je consentais à devenir sa femme, il serait trop heureux de me rendre à une destinée plus digne de mes qualités personnelles… Je tressaillis du plaisir d’assurer à mon père une vieillesse paisible et indépendante, et à moi, une jeunesse brillante. Mon cœur palpitait de reconnaissance et de joie : Hé bien, ma chère Paula, ajouta-t-il, vous croirez maintenant, j’espère, à mes sentimens pour vous. Je vous jure, je vais vous donner une promesse sacrée, que je deviendrai votre époux dans six mois d’ici. Je ne peux avancer cette époque ; des raisons d’une haute importance me le défendent, et commandent le plus profond mystère sur tout