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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/128

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PALMIRA.

se trouvait sur mes pas ; et, ayant lieu de s’appercevoir que des manières licencieuses m’éloigneraient à jamais de lui, il en adopta de décentes, réservées, qui commencèrent par éteindre la répugnance qu’il m’avait d’abord inspirée. Alors il m’entretint d’un amour sincère, délicat, généreux, prêt à faire tous les sacrifices imaginables. Son ton persuasif, une secrète ambition me faisaient reposer avec complaisance sur la perspective de revoir encore la ville, et d’y retrouver cette existence commode, agréable, que j’avais connue pendant quelques années.

Carloni, remarquant combien j’étais éblouie d’une telle espérance, l’orna des plus enivrans prestiges, et