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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/131

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PALMIRA.

D’ailleurs son respect ne se démentait pas ; mais il affectait une tristesse profonde. Son regard exprimait la contrainte et la douleur, et de longs soupirs s’échappaient de son sein.

Un soir il me rencontra dans la grande galerie, revenant de visiter Rosine, une des femmes du château. Il m’arrêta, et, après un moment de silence, il me dit gravement : Il faut absolument que je vous parle. Depuis long-temps, j’étais trop contente de son honnêteté, pour ne pas m’y fier en cette circonstance. Je lui donnai donc mon bras, et il me conduisit dans son appartement. Ô ma chère Paula ! s’écria-t-il alors, je suis bien malheureux ! — Vous, M. Carloni ! — Oui, fille ingrate et cruelle ! et vous