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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/135

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PALMIRA.

se trouvât très-content de m’épouser. Je ne suis plus libre, répondis-je fièrement, je suis à vous ; vos sermens, la présence d’un Dieu que vous invoquâtes comme en étant la garantie, votre promesse par écrit, nous lient éternellement.

Alors Carloni, avec une fureur concentrée, me conseilla d’avoir plus de mesure, ou que je pourrais me repentir de l’indiscrétion de ma démarche et de mes paroles. J’ai tout perdu, m’écriai-je. Je n’ai plus rien à redouter… Cependant je l’implorai encore… Je n’en obtins que des expressions outrageantes et barbares. Je le quittai, la rage et le désespoir dans le cœur. Je traversai, éperdue, la galerie, les cours, la dis-