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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/134

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PALMIRA.

sort. Malgré les obstacles, je pénétrai dans l’appartement de Carloni, je tombai à ses genoux. Si j’étais innocente, lui dis-je, j’attacherais peu d’importance à votre oubli ; mais je ne peux recouvrer l’honneur que par votre fidélité à remplir vos engagemens, et je viens, vous rappelant tous mes droits, vous demander votre nom, le titre d’épouse ; puis, laissez-moi dans mon obscurité, je serai trop heureuse. Je ne veux point partager votre opulence. Réconciliez seulement avec elle-même une malheureuse jeune fille que vous avez perdue.

Il sourit avec dédain et mépris ; prétendit que j’exagérais mes torts, et qu’il n’était pas d’homme dans Mont-Fierry et ses environs qui ne