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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/140

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PALMIRA.

moindre rapport avec celle de mon intendant. Punissez Paula de son audacieuse tromperie, et ne cherchez point à flétrir l’honnête et vertueux Carloni. Lui ! honnête ! vertueux ! répète mon père exaspéré ; Carloni, le tyran de vos vassaux, le suborneur de nos filles, lui, dont l’indécente fortune atteste l’abus qu’il a fait de la confiance de ses maîtres !… La duchesse, irritée, ne le laissa pas continuer, et le fit sortir de sa présence.

Carloni, à ce que j’ai su depuis, persuada à miladi Sunderland qu’il était l’objet d’un complot incompréhensible, que des calculs d’intérêt, d’ambition, m’avaient entraînée à lui faire mille avances ; que ses principes