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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/15

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PALMIRA.

de madame l’abbesse ; mais, forcée de vivre à la cour, je venais rarement ici, et depuis que je vous connais, je regrette bien de ne m’en être pas rapprochée davantage.

Depuis huit mois au moins, ma santé trop négligée me prescrit, dit-on, l’air de Nice, comme une infaillible ressource. Déterminée à entreprendre ce voyage, et partant sous peu de jours, je suis venue aujourd’hui faire mes adieux à ma tante. On parlait beaucoup chez elle du malheur que vous venez d’essuyer ; on parlait bien plus encore de vos vertus, de vos talens. Que je serais heureuse, ai-je pensé, si cette intéressante Anglaise consentait à m’accompagner ! Parcourir ce beau et sa-