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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/156

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PALMIRA.

fille romanesque, livrée sans doute à une grande passion qui n’a pas le sens commun ; mais tout ceci est fort désagréable pour moi. Une femme de mon âge, de mon rang, ne se mêle pas de mariages de ce genre-là sans qu’ils ne réussissent. Votre conduite est ridicule, et détruit toute la bienveillance que je me serais plue à vous porter. Allez, miss, allez profiter de cette rare indépendance ; retirez-vous dans votre appartement, et ne reparaissez à la casetta que pour être informée du parti qui me reste à prendre, et auquel je vais réfléchir.

Si ce parti m’éloigne de vous, miladi, reprit Palmira avec beaucoup de force, j’en gémirai certainement…