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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/164

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PALMIRA.

des nouvelles de sa bienfaitrice. Celle-ci se plaisait à croire que le perfide séducteur de Paula était susceptible de quelque bon mouvement : le prompt sacrifice qu’il avait fait de ses prétentions sur elle, son apparente générosité, lui faisaient espérer que la vue de sa pauvre victime, réduite à la dernière indigence, pourrait l’émouvoir et l’inspirer favorablement, sur-tout si Palmira était témoin de l’entrevue qui devait paraître l’effet du hasard.

Elle fit donc dire, par Rosine, à Paula de se revêtir des misérables vêtemens qu’elle avait le jour de leur rencontre, de se rendre l’après-midi dans la plaine des oliviers, et, quand elle appercevrait miss Eveling et Car-