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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/166

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PALMIRA.

Elle l’interrogea même plusieurs fois avec tant de complaisance, que la duchesse en sourit en le regardant. Au moment de sortir de table, elle lui parla de quatre vers latins inscrits sur le pied d’estal du buste d’Esculape, placé dans un bosquet attenant une des grilles du jardin. Carloni, enivré de joie d’un changement si flatteur, s’empressa de répondre, que si elle lui permettait de l’accompagner dans sa promenade, il lui expliquerait le sens de ce distique latin qu’il ne se rappelait pas dans cet instant.

Cette proposition convenait trop aux projets de miss Eveling, pour qu’elle ne l’acceptât pas, et profitant de la méridienne que miladi Sunderland faisait régulièrement, elle se rendit