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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/167

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PALMIRA.

avec Carloni au bosquet d’Esculape. Après avoir feint d’apporter beaucoup d’attention à la traduction que lui fit son conducteur, Palmira dit : le temps est charmant, il me prend fantaisie de sortir des jardins : en finissant ces mots, elle était déjà près de la grille. Carloni la suivit. À peine avaient-ils fait quelques pas dans la plaine des oliviers, qu’au pied d’un de ces arbres où il avait souvent vu Paula, alors heureuse et sage, il apperçut une pauvre femme, revêtue de l’humble costume de la mendicité, et qui cachait son visage dans ses mains.

Je suis surpris, s’écrie Carloni avec dureté, que des créatures vagabondes osent approcher de ces lieux. Paula,