Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
11
PALMIRA.

sistible l’a emporté sur la discrétion, je suis entrée ; jugez de mon émotion quand, à mon aspect, vous vous êtes écriée : Ma mère ! ô ma mère ! est-ce vous ? Charmante fille ! je ne vous démentirai pas, si je suis assez heureuse pour que vous acceptiez mes offres.

Palmira lui répondit avec transport. Cette ressemblance de la maréchale avec sa mère continuait de l’exalter ; elle l’assura donc qu’elle la suivrait aux extrémités du monde si elle le lui commandait. Madame de Saint-André fut ravie de ce consentement. Étant forcée de repartir sur-le-champ pour Paris, elle lui dit : J’en sais bien assez sur votre compte, miss ; c’est à vous de prendre des