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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/170

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PALMIRA.

Ah ! s’il punissait les véritables fourbes ! s’écria Paula avec un élan de la vivacité qui la caractérisait autrefois, ce ne serait pas à moi qu’il appartiendrait de gémir aujourd’hui de ses coups. Carloni, en se retournant vers Palmira, sourit avec dédain de cet excès d’insolence. N’importe, ajouta-t-il, elle s’est choisie une protectrice qui triomphe de mes justes ressentimens : d’ailleurs, je l’avouerai, ma délicatesse s’alarma peut-être trop vivement contre son artifice. À la méchanceté scandaleuse de son père, j’aurais dû n’opposer que le mépris. (en s’adressant à Paula) Vous fûtes chassée, déshonorée, vous le méritiez ; mais je n’en suis pas moins affecté des suites funestes qui