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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/169

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PALMIRA.

n’a-t-il pas cessé de me poursuivre depuis que vous l’avez attiré sur ma tête. En supposant que vous vous crûtes réellement outragé par l’éclat que fit mon vertueux père, n’êtes-vous pas assez vengé ? et ne m’accorderez-vous pas mon unique demande, en me permettant de me retirer dans quelque chaumière voisine, même abandonnée par le plus pauvre du canton, mais où je goûterai la seule consolation que je puisse connaître, celle de mourir là je suis née. Carloni lançait des regards sombres et courroucés ; Palmira tremblait pour Paula. Audacieuse femme ! dit le premier, le ciel vous a donc punie de votre fourberie envers moi par l’abandon de la nature entière !