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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/172

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PALMIRA.

dureté accompagne votre bienfait, pour ne me livrer qu’à la reconnaissance. — Adressez vos remerciemens à miss Eveling ; c’est à elle que vous devez ma modération, j’ose dire ma générosité.

Oh ! je le crois bien ; elle attendrirait les tigres, répond l’ingénue Paula. Carloni l’assura qu’il allait lui envoyer une lettre pour cette marchande de Florence, ainsi que les moyens de partir : il l’invita à en profiter bien vîte, et de ne jamais reparaître devant lui. Paula s’inclina ; puis, tombant aux pieds de miss Eveling, qu’elle regardait comme sa bienfaitrice, lui baisa les mains, sa robe, avec transport : celle-ci lui souhaita une vie tranquille et heureuse, et