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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/177

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PALMIRA.

chez elle, touchait au seuil de son appartement, lorsque Paula jette un cri. Cette première écoute, et distingue un voix dure prononçant ces mots : Eh ! qui diable est là sans lumière ? C’est moi, répond Paula, tremblante de rencontrer précisément l’être qu’elle aurait voulu le plus éviter. Palmira n’était pas moins effrayée, le voyant si près de chez elle à une heure où il n’y venait jamais. N’osant ni avancer ni reculer, elle passa néanmoins derrière une colonne où elle se trouvait cachée, et, Carloni continua : Malheureuse ! délivre-moi de ta présence ! Faut-il, quand je te souhaite de nouvelles malédictions, être forcé de te combler de biens ? Mais malheur à toi,