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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/178

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PALMIRA.

s’ils ne produisent pas quelque effet qui me soit favorable sur ta belle protectrice !… Tu le sais, Paula, l’objet de mes desirs, de mon amour, peut connaître un jour mon mépris, mes persécutions. Si tu la vois, recommande-lui donc bien de cesser ses rigueurs, si elle continuait de me les faire endurer, je l’imiterais, je deviendrais sans pitié.

On peut deviner l’impression qu’un pareil discours produisit sur Palmira. La terreur s’empara de toutes ses facultés. Carloni venait de boire avec excès d’une liqueur très-enivrante, et, dans le désordre de sa raison, il laissait échapper d’affreuses vérités. On perd une simple créature comme moi, lui répond Paula : les mêmes