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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/183

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CHAPITRE XLVIII.




La clarté du grand jour qui dissipe ordinairement les craintes fantastiques, les sombres pressentimens, ne produisit pas cet effet salutaire sur Palmira. Inquiète, agitée, une oppression insupportable la tourmentait particulièrement lorsqu’elle entrait et résidait au grand château. Il lui semblait que ces échos solitaires répétaient continuellement autour d’elle ce mot affreux de Carloni. Je deviendrai sans pitié. Elle n’osait plus entreprendre des promenades éloignées. Quelquefois elle rêvait à un projet de fuite ; mais où